Déception
Depuis le début de la dynastie, les Jets de Winnipeg, menés par Gerard Gallant, forment l'une des puissances du circuit. Avec des saisons de 11, 106 et 101 points qui comprennent également deux saisons de 50 victoires ou plus, les Jets se sont forgés une réputation de vainqueur en saison régulière. Malheureusement, ils leur manque encore le gros trophée. Malgré deux participations consécutives à la finale de la Coupe Stanley lors des deux premières saisons, un goût amer demeure présent chez les partisans, joueurs et dirigeants manitobains. D'autant plus que plusieurs voyaient la saison 2019-2020 comme étant celle des Jets. Or, après s'être inclinés face aux Flames et aux Ducks lors des deux années auparavant, c'est en première ronde, face au Flyers de Philadelphie que Winnipeg a vu sa séjour printanier prendre fin. Une fin qui en a laissé plusieurs sur leur appétit, à commencé par le directeur général. Pourtant, tout y était. Expérience, talent, offensive redoutable, défensive solide et gardien d'élite, rien ne manquait à l'équipe. Mais voilà qu'une fin de saison en queue de poisson du gardien de but Corey Schneider est venue changer le donne. Si bien que le gardien a vu son contrat être racheté à la fin de la saison. L'ancien capitaine de l'équipe Andrew Ladd, rapatrié le temps d'une saison, ainsi que le vétéran Jeff Carter ont également quitté l'organisation. Des changements majeurs pour une équipe qui a déçue.
Changements
Avec tous ses changements, les attentes envers la 4e saison étaient plus modestes que par le passé. Lets Jets n'ont pas fait d'échanges lors de la saison estivale et n'ont signé que deux joueurs lors de la période des agents libres. De ces deux joueurs on retrouve le gardien Schneider qui, en fin de compte, sera resté avec l'équipe, mais avec 3.2M de salaire en moins. L'autre signature a été celle du jeune centre suédois Joel Eriksson Ek. Pour cette saison, 2020-2021, les Jets avaient décidé de faire place aux jeunes. Prendre un pas de recul pour ensuite revenir plus fort. Ceux qui s'attendaient à des résultats modestes pour les anciens Trashers d'Atlanta n'ont pas été déçus. Bien qu'ils n'aient pas si mal fait que ça, l'équipe a connu une baisse de régime par rapport aux années précédentes, si bien qu'elle jouait juste un peu au-delà de 500 à la mi-sason. Profitant d'une section plus faible que les autres de la ligue, entre autre à cause de la baisse de régime de la part du Lightning de Tampa Bay, les Jets ont néanmoins réussi à se classer au 3e rang de l'est après 41 parties.
Renaissance
C'est une fois cette mi-saison passée qu'un nouveau vent à soufflé à Winnipeg. Le gardien Corey Schneider semble depuis avoir retrouvé ses repaires d'antan, si bien qu'il s'établit comme l'un des meilleurs gardiens cette saison et que son nom circule pour le trophée Vézina. Poussé par ses prouesses et par une offensive qui figure encore une fois parmi les meilleures du circuits, l'équipe rattrape le temps perdu et petit à petit, rejoint les meilleures formations de la ligue. Dans les 21 dernières parties, soit depuis la mi-saison, les Jets ont remporté 15 victoires et récolté au moins un point lors de 17 parties. L'espoir de se rendre à nouveau loin en séries éliminatoires est revenu, si bien que le DG de l'équipe a décidé de donner un coup de pouce à sa formation.
Rapatriement
L'équipe prévoyait initialement échanger ses vétérans à date limite des transactions et c'est plutôt l'inverse qui s'est produit. Les Jets ont d'abord résigné le défenseur Urho Vaakainen pour 5 ans. Ils ont ensuite fait un échange majeur avec les Coyotes de l'Arizona. Winnipeg a sacrifié beaucoup de son avenir, échangeant ses deux meilleurs jeunes joueurs et son premier choix en retour des vétérans aguerris Phil Kessel et Brent Burns. Pour Kessel, il s'agit d'un retour à Winnipeg, lui qui a évolué avec la formation de 2017 à 2019. Dans un rôle plus secondaire cette fois, les triple champion de la coupe Stanley aura pour rôle d'apporter une touche offensive à la profondeur de l'équipe et d'appuyer ce qui est déjà une bonne attaque. De son côté, Burns, ancien vainqueur du trophée Norris, viendra combler un manque au niveau de l'avantage numérique des Jets. Winnipeg en demandait beaucoup offensivement à Josh Morrissey et force est d'admettre qu'il n'a pas déçu, mais ça ne lui fera pas de tord d'avoir un soutien de la part de Burns, dont la réputation offensive n'est plus à refaire. Clairement, avec ces deux acquisitions, les Jets sont en mode attaque et l'offensive sera dur à arrêté. Puis, les Jets sont aller chercher le vétéran Nick Bonino des Sabres de Buffalo. En échange, les Jets ont donné celui qu'ils avaient signé comme joueur autonome, Joel Eriksson Ek. Bonino aidera défensivement et apportera de l'expérience en séries éliminatoires, lui qui a déjà remporté deux fois la coupe Stanley.
Reste maintenant à voir si tous ces changements permettront, finalement, aux Jets de remporter les grands honneurs.
Sujet: Pour une 4e fois 
Lun 29 Jan - 11:51
